Cahiers des mardis

Cahier N°52

Paccard, un nom qui sonne

par Pierre Paccard

Pages : 42 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 4 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Il était difficile de ne pas programmer la présentation de la maison Paccard au cours du cycle consacré à la "connaissance des entreprises annéciennes" : le nom de cette entreprise spécialisée dans la fonderie de cloches est intimement lié à Annecy.

Pierre Paccard qui a dirigé l'entreprise familiale durant de nombreuses années, a évoqué avec passion ce qu'est l'art campanaire. Il a rappelé quelques glorieux souvenirs qui s'attachent à la fonderie Paccard : la Savoyarde du Sacré-Coeur de Montmartre, actuelle plus grosse cloche en volée de France, la Jeanne d'Arc de la cathédrale de Rouen, le carillon de la cathédrale d'Evry, les cloches de l'église des Fins à Annecy ... Sans oublier, outre Atlantique, les 50 copies de la fameuse Liberty Bell de Phidalphie pour chacun des Etats des USA ; et plus récemment l'imposante World Peace Bell, actuelle plus grosse cloche en volée au monde.

Si le conférencier a évoqué l'historique de la fonderie Paccard, son rayonnement international et sa haute maîtrise technologique, ainsi que le musée Paccard dont le succès ne se dément pas, il n'a pas manqué de rappeler les défis auxquels l'entreprise doit se préparer pour ces prochaines années.

 

 

Cahier N°51

Jeanne de Chantal, une intégration annécienne difficile ... mais réussie

par Marie-Claire Bussat-Enevoldsen

Pages : 14 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 2,50 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Il existe une abondante littérature sur Jeanne de Chantal, cette veuve bourguignonne qui, avec François de Sales, a été à l’origine de l’Ordre de la Visitation. 

Marie-Claire Bussat-Enevoldsen, auteur remarquée du livre Le Voile et la Plume, nous a proposé une explication réaliste de la vie annécienne de Jeanne de Chantal. Elle a bien montré comment l’ancienne baronne avait dû déployer beaucoup d’énergie et activer ses relations, notamment avec la Maison de Savoie, pour s’imposer auprès de l’Evêque de Genève. Elle a eu aussi à prendre en compte l’entourage familial, ce qui n’était pas le plus simple. 

L’auteur a su nous passionner en nous entraînant dans la réalité de cette Savoie du XVIIe siècle, par la précision et le ton sympathique du propos. 

Cahier N°50

Vaugelas et l'Académie Française

par Georgette Chevallier

Pages : 22 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 2,50 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Si la rue Vaugelas est très connue à Annecy, il n’est pas sûr que les Annéciens connaissent bien le personnage qui lui a donné son nom et qui a acquis la célébrité pour ses travaux sur la langue Française : il y a quelques siècles, n’était-il pas de bon ton de parler «le Vaugelas»? 

Georgette Chevallier, membre du conseil d’administration de notre Société, auteur de nombreux travaux sur la Savoie et sur les écrivains qui ont fréquenté Annecy et son lac, a su expliquer avec verve la réalité du personnage qu’avait été Claude Favre de Vaugelas. Avec un humour apprécié, elle a retracé la sombre histoire du fauteuil 32 de l’Académie française que Vaugelas avait été le premier à occuper. 

Enfin, si la conférencière a rappelé que la ville d’Annecy n’avait pas voulu séparer le père et le fils en donnant leurs noms à deux rues qui se suivent, les Amis du Vieil Annecy ont aussi respecté cette tradition en ayant programmé une conférence sur le président Antoine Favre qui avait précédé celle consacré à son fils cadet. 

 

 

Cahier N°49

Eugène Sue, un exil annécien

entre l'hostilité de Napoléon III et les craintes de Cavour

par Christian Regat

Pages : 24 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 2,50 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Le souvenir du romancier-feuilletoniste Eugène Sue reste très présent à Annecy : le nom d’une rue et sa tombe du cimetière de Loverchy continuent à attirer de nombreux visiteurs, même si la statue qui lui était consacrée n’a pas été remplacée ! 

Si aujourd’hui le nom d’Eugène Sue peut être évoqué sans difficulté, il n’en a pas toujours été de même. Christian Regat nous livre un récit très documenté sur les tensions qu’avaient suscité sa présence, aussi bien entre Annéciens qu’aux plus hauts sommets de l’Empire et du royaume sarde. 

On connait la réputation flatteuse qui s’attache à Christian Regat, historien régionaliste. Le vice-président des Amis du Vieil Annecy l’a confirmée avec sa conférence qui terminait le cycle « Personnages d’Annecy » que lui-même avait ouvert en évoquant saint Maurice, patron d’Annecy et de la Savoie. Quel que soit le siècle, Christian Regat sait rester passionnant ! 

 

Cahier N°48

Deux institutions de la petite enfance : la Salle d'Asile et la Goutte de Lait

par Christine Fernandez

Pages : 34 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 2,50 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Madame Christine Fernandez a effectué un important travail de recherche sur deux organisations annéciennes en faveur de la petite enfance : la Salle d'Asile et la Goutte de Lait.

La Salle d'Asile, ancêtre de l'école maternelle du quai Jules Philippe, nous fera revivre une période où Annecy était une ville sarde.

Beaucoup d'Annéciens ont profité des services de la Goutte de Lait créée avant la Grande Guerre. Elle disparaitra dans les années cinquante. 

Ces deux institutions ont tenu une place importante dans l'histoire sociale de la ville. Pourtant elles restent largement méconnues. Aussi, nous a-t-il paru intéressant de porter à la connaissance des Annéciens, les études effectuées par Madame Christine Fernandez.

Nous remercions bien vivement l'auteur pour son travail et pour son apport original en faveur de l'histoire locale.

 

Cahier N°47

Une institution de la Libération : le Centre des Marquisats

par Philippe Callé et Michel Odesser

Pages : 14 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 2,50 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Pour commémorer le 70e anniversaire de la libération d'Annecy, nous avons programmé une conférence sur le Centre éducatif des Marquisats mis en place dès les premiers jours de la libération par le CDL, Comité Départemental de Libération. Le Centre des Marquisats est représentatif des espoirs de militants "pour que renaisse en Haute-Savoie une vie culturelle et sociale, libre et riche", suivant les mots de son directeur Jean Le Veugle.

La "période des Marquisats" est souvent considérée comme ayant influencé la vie culturelle annécienne contemporaine. Pourtant le Centre des Marquisats est relativement peu connu ; il est souvent confondu avec la MJC des Marquisats qui occupera la villa de la Commanderie, libre de toute utilisation lorsque le Centre aura cessé ses activités.

Philippe Callé, auteur d'une thèse sur la vie culturelle annécienne, a explqué le contexte de la création du Centre et celui de sa fermeture. Michel Odesser a présenté l'histoire de la villa de La Commanderie, puis de la MJC des Marquisats à partir du fonds constitué par son père Henri Odesser, photographe de métier et militant du Centre puis de la MJC des Marquisats.

Cahier N°46

Maurice, Patron de la Savoie et d'Annecy

par Christian Regat

Pages : 20 pages, texte et photos, couverture agrafée.

Prix : 2,50 € + port ( nous consulter )

Description : format A4 ( 21 x 29,7 cm ).

Pour ouvrir le cycle sur les « grandes figures d’Annecy » et respecter la chronologie, il nous a paru logique de programmer cette conférence qui évoque « le patron » de notre ville : Maurice. 

Christian Regat, président d’honneur de l’Académie salésienne et vice-président de notre Société, ne pouvait être que la personnalité qualifiée pour rappeler aussi bien les martyrs d’Agaune, que le rayonnement de l’abbaye de Saint-Maurice-en-Valais. Cette célèbre abbaye fête son 1 500e anniversaire en cette année 2015 : elle sera donc très présente dans l’actualité culturelle savoyarde. 

Pour Annecy, rappelons que la première église paroissiale sous le château, a été érigée sous le vocable de Saint-Maurice. Après sa disparition, le nom a été conservé et donné à l’ancienne chapelle du couvent des Dominicains qui avait été rouverte au culte après le Concordat. 

Le conférencier a répondu à notre attente et toujours friand de l’anecdote amusante, il a su nous régaler : nous comprenons mieux la présence de la croix trilobée sur des supports parfois inattendus !