par Jean-Paul Odiau
Jean-Paul Odiau, son directeur, a rappelé l'histoire des Écoles de musique depuis la révolution, une histoire marquée par un lent essaimage à partir de l'École de Paris et par une culture principalement militaire. Les Harmonies se sont créées dans toutes les villes de France. Ce n'est "qu'après guerre" qu'Annecy sera dotée d'un véritable conservatoire sous l'impulsion d'associations et de bénévoles en particulier de Raymond Gaillard. Devenu Conservatoire à Rayonnement régional , il propose une large variété d'activités (musique sous toutes ses formes, danse, son et scène, théatre, section professionnelle, ...). La politique de prix d'inscription modérés, la volonté d'ouvrir au plus grand nombre, y-compris aux handicaps, les effets de la fusion des communes, font de cette école une référence par le nombre d'élèves inscrits et la qualité reconnue de ses enseignements
par Pierre Coppier et Willy Gourat
De 1956 à 1975, la période évoquée par les intervenants, le jazz à Annecy a connu des aventures diverses et souvent rocambolesques. D'une pratique peu connue, marginale dans les premières années, il a réussi, par l'obstination et la passion de quelques uns, dont nos deux conférenciers, à prendre une place reconnue dans le milieu culturel annécien. Cette pratique musicale, par définition toujours en évolution a pris des chemins parfois difficiles à apprécier pour le grand public (les témoignages de soirées avec Sun Ra et le free jazz sont explicites), mais le choix des promoteurs de privilégier la qualité de l'accueil et la relation avec les musiciens a permis de faire venir à Annecy de grands noms, et d'entraîner ainsi de nombreux groupes locaux à expérimenter cette musique.
Willy Gourat a raconté "sa" période active dans le jazz, les années 50-60 jusqu'à la création d'Annecy Action Culturelle. Pierre Coppier, lui aussi musicien, a montré ce cheminement complexe vers la reconnaissance de cette forme musicale essentielle, avec des illustrations musicales "d'époque".
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par Denis Rodi
Denis Rodi a "emballé" la salle Martinet. Dans son rappel de l'histoire du rock aux USA puis en France, il a alterné les anecdotes et, avec sa guitare électrique, des interprétations de rocks "d'époque". Il a ensuite raconté ses souvenirs de l'arrivée du rock à Annecy dans laquelle il a joué un rôle important par sa découverte de la guitare et, très jeune, par sa participation à différents groupes. Il a évoqué avec émotion son amitié avec Zozo, bien connu des annéciens, dont la présence sur scène a largement contribué à faire connaître cette musique. Les premiers groupes de rock, constitués principalement de jeunes musiciens "du centre", ont permis, par leur comportement, de faire admettre auprès des adultes et des institutions une musique arrivée en France avec une réputation très négative. Denis Rodi a ensuite rappelé un ensemble d'anecdotes sur ses participations à des premières parties de chanteurs célèbres des années 60 lors de leur venue à Annecy, et chanté quelques morceaux dont "les papys rockers" de sa composition, clin d'oeil à la majorité de l'assistance.
Denis Rodi a présenté et proposé son dernier ouvrage, paru le jour de la conférence : "Mémoires rock'n'roll ; de baby boomer à papy rocker"
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par Alain Bexon
Alain Bexon a centré sa conférence sur une dizaine de peintres des 19 et 20ème siècles, parmi des centaines d'artistes qui se sont intéressé au lac d'Annecy. Plusieurs étaient inconnus des participants. Le choix d'Alain Bexon s'est fait principalement sur des coups de coeur. Les oeuvres présentées font montre de styles, de compositions, d'ambiances très différents. Mais dans toutes ces oeuvres le lac est en beauté. C'est au fond cet attachement à notre lac qui séduit le conférencier et les participants à travers ces peintures.
par Anne Butin et Sylvain Jacqueline
Anne Butin et Sylvain Jacqueline travaillent sur le patrimoine artistique de la Savoie. Ils sont les auteurs de nombreux ouvrages dont le dernier fait référence : « Les Peintres de la Savoie (1860-1980) ». Dans cette passionnante conférence, ils ont évoqué de nombreux peintres savoyards et singulièrement annéciens, par leur hisstoire personnelle, leurs méthodes de travail, et la présentation par diapos de certaines de leurs oeuvres. La salle était comble, et beaucoup des participants ont découvert l'impressionnante production de tous ces artistes savoyards, souvent beaucoup plus connus dans la capitale ou à l'étranger que dans notre ville !
par Philippe Tomasini
Philippe Tomasini dans un exposé très vivant, avec de nombreuses anecdotes, a fait revivre les séjours de Gabriel Fauré à Annecy. Lors de ses différentes venues le musicien à notamment composé une partie de son Quatuor à cordes, et un Trio pour clarinette, violoncelle et piano. Ont également été évoqués les séjours d'autres musiciens célèbres dont Arthur Honegger et Ernest Chausson.
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par Christian Regat
Conférencier régulièrement invité pour les« mardis du Vieil Annecy », Christian Regat évoque, cette fois, deux sculpteurs : Charles Marochetti créateur de la statue de Berthollet du jardin de l’Europe, et Philippe Besnard à qui l’on doit le monument aux Combattants de la Haute-Savoie.
A travers ces deux artistes, le conférencier livre de nombreux détails sur les artistes et sur les conditions dans lesquelles les statues ont été réalisées, ainsi que les nombreuses anecdotes qui s’attachent à leur histoire.
Ces œuvres qui correspondent à deux périodes bien différentes, nous entrainent dans l’histoire annécienne : « Berthollet » fait revivre le XIXe siècle, la restauration sarde et le roi de Sardaigne Charles-Albert ; le monument aux Combattants c’est le XXe siècle et l’entre-deux Guerres mondiales.
par Nicolas Perrillat
Par cette conférence illustrée de nombreux documents, Nicolas Perrillat a fait découvrir aux annéciens l'importance de cet homme et de son oeuvre (Jean Ritz, 1846 - 1925). Son parcours, de l'entreprise familale annécienne à sa renommée nationale et internationale dans la musique de son temps, en fait un grand annécien. Interprète, mais surtout compositeur, il a aussi recueilli et transcrit les chansons et musiques populaires, ce qui constitue aujourd'hui un ensemble précieux pour notre patrimoine savoyard. Ne faudrait-il pas donner le nom de Jean Ritz à une salle annécienne ?
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par Georgette Chevallier
Georgette Chevallier, a largement évoqué les différents auteurs liés à la région annécienne ou de passage qui, au cours de l'histoire, admiratifs pour la plupart de notre ville et surtout de son lac, ont laissé des écrits pour certains devenus célèbres. La conférencière, comme à son habitude, a captivé l'auditoire par la précision de ses références et par de nombreuses anecdotes souvent humoristiques.
Le cahier de sa conférence a été mis en vente dès la fin de la scéance.
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